TerraLab est né d’un ensemble de constats, tels que :

– Les dynamiques de transition (territoriales) sont très souvent isolées, mais aussi limitées car considérées, et donc financées, à travers une approche sectorielle, en silos ;

– Beaucoup d’acteurs, coincés dans leur cadre de financement, mais aussi de pensée, développent des actions orientées ‘transition écologique’ relativement classiques et à l’impact finalement très limité ;

– En reflet des modes de fonctionnement de notre société qui conditionnent notamment les cadres des financements, les actions sont développées en mode projet et souvent axées problème-solution, en général par champ thématique et avec des publics peu représentatifs de la diversité systémique.

Ces constats ne sont pas des critiques, et sont certainement partagés par beaucoup.

TerraLab est né en dehors de tout cadre institutionnel et de financement rigide et construit sa démarche autour d’un ensemble d’apports théoriques et méthodologiques issus des théories des systèmes, de la transition et de l’inspiration du vivant…de quoi bousculer les choses et nombre de certitudes.

TerraLab a commencé en voulant s’inspirer de territoires pionniers qui ont mis en place des structures d’accompagnement et de dynamisations qui sortaient du cadre en termes d’approche de durabilité, de transition et de résilience.

Sur base de leur cheminement, leurs valeurs ajoutées, leurs caractéristiques institutionnelles et méthodologiques, ainsi que leur modèle économique respectifs, nous rechercherons à évaluer la pertinence de créer, pour TerraLab, une formule avec un modèle économique innovant et adapté pour répondre au mieux aux besoins des territoires wallons, tout en visant une autonomisation financière progressive (via l’hybridation des ressources notamment).

Nous avons dans l’idée de réfléchir à l’utilité de créer « une instance, une dynamique » transversale et indépendante, peut-être même organique, d’animation d’une transition territoriale écosystémique et régénérative.

C’est notamment dans ce cadre que nous avons décidé de créer des permanences virtuelles mensuelles (voir agenda) afin de faire connaître notre approche, de la mettre en discussion et surtout de nous connecter entre acteurs de changement des territoires wallons.